Détails & finitions

L'histoire d’une chemise pas comme les autres

Plusieurs histoires existent sur la naissance de la chemise guayabera.

Celle qui se raconte le plus souvent se déroule au milieu du XVIIIème siècle, dans la province de Sancti Spiritus, au centre de Cuba. Un jour, un potier demande à sa femme de lui coudre une chemise à manches longues, munie de multiples poches dans laquelle il peut ranger ses effets personnels.

La praticité et l’élégance de cette chemise suscite l’intérêt des cultivateurs de goyaves de la région (les « guayaberos »), qui commencent à la porter et à remplir ses poches des goyaves qu’ils cultivent.

On trouve aussi des archives du XIXᵉ siècle qui indiquent que la forme de la guayabera aurait été influencée par les uniformes des soldats espagnols et cubains de l’époque, dont les chemises présentent quatre poches plaquées à l’avant.

Au cours du XXᵉ siècle, la guayabera devient plus accessible et gagne en popularité : elle s’impose à travers tout le territoire cubain et est aussi bien portée par les travailleurs que par les politiciens. Elle finit par s’exporter et on a pu la voir portée, entre autres, par des personnalités célèbres comme Ernest Hemingway, Robert De Niro ou Gary Cooper.

Cette saison, nous vous proposons notre interprétation de la guayabera, avec ses 4 poches visuelles et pratiques, son col cubain qui sent bon les vacances et ses manches longues, à retrousser à loisir. Vous trouverez aussi deux fentes latérales pour le confort et la décontraction.

Une étoffe japonaise à la précision millimétrée

Notre amour de la texture a encore frappé.

Cette étoffe captivante se pare d’une base beige, à la teinte douce et organique, qui se combine facilement avec toutes les couleurs de saison. Sur cette base s’esquisse un quadrillage discret aux fines lignes vertes, à l’aspect presque effacé et qui évoque la délicatesse du papier millimétré.

Et pour ajouter encore plus de grain et de vie à ce tissu, il mélange 56% de coton pour la tenue et la douceur à 44% de lin pour sa fraîcheur et ses légères irrégularités naturelles qui se matérialisent par de petits “neps” de coton qui ressortent à sa surface.

Ce genre de matière si riche visuellement ne se trouve nulle part ailleurs qu’au Japon et plus précisément ici chez Shuttle Notes, tisseur confidentiel qui, depuis plus de 70 ans, crée au sein de son usine à Nishiwaki des matières au relief singulier sur des métiers à navette traditionnels.

Une coupe droite bien dosée

Cette chemise est plutôt décontractée et sa coupe l’est aussi.

Son volume subtilement droit ne colle pas à la peau et favorise votre confort ainsi qu’une bonne respirabilité, salvatrice par temps chaud. Elle vous permet aussi de glisser facilement un t-shirt ou une chemise en-dessous, pour combler vos envies de layering.

Ce n’est pas une coupe oversize pour autant : les épaules sont bien définies et la poitrine, bien que confortable, ne présente pas de surplus de tissu disgracieux.

Bien porter cette chemise

Décontractée par nature, la Royan se porte aussi bien :

  • À même la peau en tant que première couche,
  • Comme une surchemise, sur un t-shirt ou un débardeur,
  • Mais aussi comme une veste légère, portée sur une chemise à col boutonné par exemple.

Retroussez les manches par temps très chaud et jouez sur l’ouverture des boutons pour réguler votre température corporelle.

Vous l’avez compris : les possibilités sont larges avec cette pièce grâce à sa forme et ses poches plaquées.